À l’heure actuelle, la psychothérapie n’est pas accessible dans des délais raisonnables pour les Québécois qui ne peuvent compter sur une assurance privée.
C’est pourquoi nous souhaitons que le gouvernement accepte notre proposition et offre sans attendre un vrai programme public accessible à tous.
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Si vous soutenez notre proposition pour un accès rapide et gratuit à la psychothérapie, signez!
Donnons-nous un accès public universel
à la psychothérapie
pour les jeunes, et les moins jeunes

QUESTIONS ET RÉPONSES
Qu’est-ce que vous proposez, exactement ?
Nous proposons un accès public universel à la psychothérapie. Nous voulons passer du système actuel – à deux vitesses – à un système à une vitesse, qui couvre la psychothérapie comme il couvre les soins médicaux. À l’heure actuelle, la psychothérapie n’est pas couverte par notre système de santé. De rares personnes ont des assurances privées qui couvrent la psychothérapie, mais pour la grande majorité des gens, il faut payer de sa poche. Il existe des psychologues qui travaillent dans le réseau public, mais les délais d’attente varient de 6 à 24 mois. Notre proposition rendra la psychothérapie accessible à tous.
Combien ça coûterait ?
D’abord il faut réaliser que c’est un investissement social et économique. Des études ont évalué que chaque dollar investi en santé mentale réduit les coûts de deux à quatre fois plus coûts d’hospitalisation, médication, absentéisme, suicide, aide sociale, etc. Pour ce qui est de la valeur du programme proposé, en se basant sur des comparaisons de mesures similaires en Angleterre et en Australie et d’autres estimés réalisés par des chercheurs d’ici, on évalue la dépense annuelle entre 200 et 300 millions de dollars. Ça représente moins de 1 % du budget de la santé et des services sociaux au Québec.
Comment ça fonctionnerait ?
Les personnes qui vivent des troubles psychologiques pourraient être évaluées par un professionnel habilité à diagnostiquer des troubles mentaux (médecin de famille, psychologue, travailleur social, conseiller en orientation, thérapeutes conjugaux) pour être référées. Certains pourraient être dirigés vers des ressources en ligne ou des autosoins, d’autres référés en psychothérapie. L’évaluation pourrait être conduite en milieu d’enseignement, ou encore consécutive à la référence d’un organisme communautaire, d’un CLSC, d’un centre de crise, d’un programme d’aide aux employés en milieu de travail, ou de la ligne Info-Social.
Le programme du gouvernement paierait jusqu’à une quinzaine de séances d’un psychothérapeute autorisée. En Australie et au Royaume-Uni, les gens suivaient 5 à 6 séances en moyenne. Selon l’évaluation, des interventions de plus faible intensité, comme un guide d’autosoins et différentes modalités assistées par ordinateur, pourront également être proposées et remboursées.
Est-ce que la proposition couvre tout le monde et tous les problèmes ?
Nous pensons qu’il faut une couverture large. On sait par exemple que les problèmes de santé mentale commencent souvent à l’adolescence. Le programme couvrirait principalement les troubles anxieux et les troubles dépressifs – qui représentent les 2/3 des troubles psychologiques – mais il pourrait aussi être étendu à d’autres problèmes actuellement mal servis par le réseau public.
Notons cependant que la plupart des autres troubles mentaux exigeront des interventions plus longues et complexes, souvent d’une équipe pluridisciplinaire, mais qu’elles sont généralement accessibles dans le réseau public dans des délais beaucoup plus raisonnables. Il faudrait évaluer le programme périodiquement pour s’assurer qu’il répond bien à ses objectifs.